été, Cézanne, Modigliani, poésie, Vincent Van Gogh

La cigale et les touristes…

Cigale

Cigale immobile

En cette canicule record

Elle ne plaindra plus

Des touristes mal attriqués

Dans les paysages de Provence

Van Gogh, Cézanne et Modigliani

Les auraient fuis

Comme la peste

Du reste,

Ils font tache dans le paysage

Cigale sage

Nous te remercions

Pour avoir su mettre de l’ambiance

En ton honneur,

Je boirai du Pernod,

Tout en lisant Giono.

 

© Photo, texte, Denis Morin, 2019

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Ma petite musique intérieure

Mes livres

Je ne sais pas trop pour qui j’écris… Pour l’instant, j’ai le plaisir de m’exprimer. J’ai commis un polar, deux pièces de théâtre et de la poésie biographique tant d’artistes des variétés que des mystiques. Je suis très éclaté dans mes coups de cœur. Camille Claudel se cache sur un rayon de ma bibliothèque, tandis qu’Auguste R. se promène à Meudon.

Dans les prochains mois, j’annoncerai la sortie de mon recueil de poésie biographique sur la singulière Marguerite Duras. De plus, certains de ces titres seront repris en audio par Adret Web Art, un duo de concepteurs sonores aux belles voix, avec qui j’aime beaucoup travailler à différents projets.

Dans le bleu derrière mes bouquins dorment les premières pages de mon prochain roman que je souhaite avoir terminé à l’aube de 2020 pour parution en 2021.

En fait, je mène mon écriture, selon ma petite musique intérieure. Voilà où j’en suis dans ma vie littéraire.

 

© Photo, texte, Denis Morin, 2019

Arts, Modigliani

Modigliani, regard sur l’abîme

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L’idée d’écrire sur ce peintre et sculpteur m’est venue en lisant un article en ligne sur l’acteur français Gérard Philipe.  Je me suis rappelé l’avoir vu dans Montparnasse 19, film de 1958 du réalisateur Jacques Becker.

Amedeo Clemente Modigliani est né dans une famille juive sépharade de Livourne, Italie, en 1884.  Sa mère francophile lui apprit le français.  À la maison, on parlait italien et français.  Plus tard, le jeune artiste se sentant vite étouffé par le conservatisme de l’art que ce soit à Rome, à Florence ou à Venise se tourna vers Paris, se promenant entre Montmartre et Montparnasse. En fait, il ne voulut appartenir à aucune école.  Il expérimenta un temps la sculpture (influencé par l’art khmer et l’art primitif africain) pour revenir à la peinture (avec un emprunt aux formes allongées des masques africains).

En ces temps-là, vivre à Paris signifiait aussi de pouvoir croiser entre l’atelier et le bistrot : Pablo Picasso, Chaïm Soutine, Maurice Utrillo, Suzanne Valadon, Marie Laurencin, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Jean Cocteau.

Il mourut en 1920 de la tuberculose, suivi de quelques heures par sa fiancée, Jeanne Hébuterne, peintre elle aussi.  Celle-ci se défenestra par désespoir.

Pourquoi écrire et publier le présent recueil en 2017 sur cet artiste ?  Je ne sais pas, si ce n’est que je suis ému devant la sensualité des femmes dénudées, ses portraits empreints de spleen, l’histoire d’amour de Modigliani et de Jeanne, surtout face à la vie éphémère du créateur, semblable à une rose au parfum enivrant trop vite fanée.