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Ma petite musique intérieure

Mes livres

Je ne sais pas trop pour qui j’écris… Pour l’instant, j’ai le plaisir de m’exprimer. J’ai commis un polar, deux pièces de théâtre et de la poésie biographique tant d’artistes des variétés que des mystiques. Je suis très éclaté dans mes coups de cœur. Camille Claudel se cache sur un rayon de ma bibliothèque, tandis qu’Auguste R. se promène à Meudon.

Dans les prochains mois, j’annoncerai la sortie de mon recueil de poésie biographique sur la singulière Marguerite Duras. De plus, certains de ces titres seront repris en audio par Adret Web Art, un duo de concepteurs sonores aux belles voix, avec qui j’aime beaucoup travailler à différents projets.

Dans le bleu derrière mes bouquins dorment les premières pages de mon prochain roman que je souhaite avoir terminé à l’aube de 2020 pour parution en 2021.

En fait, je mène mon écriture, selon ma petite musique intérieure. Voilà où j’en suis dans ma vie littéraire.

 

© Photo, texte, Denis Morin, 2019

Bethléem, Carmélites, Mariam Baouardy, Mystiques, poésie, Spiritualité

Les salutations de Mariam

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Il arrive parfois qu’un personnage historique sur lequel on écrit nous habite et nous accompagne au-delà du point final.  On a développé une complicité telle que cet être devient un proche qui se manifeste à nous de temps à autre.

Prenons le cas par exemple de Mariam Baouardy, deux semaines après la parution du recueil, je vis en songe une moniale, plus précisément une carmélite à voile blanc (voile de tourière) au teint basané s’élevant dans le ciel.  La scène prit une allure solennelle.  Elle portait couronne d’épines et souffrait des stigmates du Christ.  Elle ouvrit les bras, inclina la tête sur la droite, puis les épines enfoncées se métamorphosèrent en une volée de colombes.  Ce songe, je le fis à deux reprises à quelques nuits d’intervalle, nullement effrayé de cette vision.

Puis, je communiquai par courriel avec une carmélite (personne-ressource) du Carmel de Bethléem (voir le billet antérieur sur Mariam), en prenant soin de bien lui décrire la scène comme si nous étions au théâtre et que Mariam fût sur les planches.  Ma correspondante me rassura en me disant que j’avais bénéficié de la visite de la sainte qui se manifestait ainsi à certaines de ses consœurs cloîtrées.  Par conséquent, je devais me considérer privilégié.

Somme toute, écrire sur elle fut une suite d’instants de grâce.  À sa façon, Mariam m’avait manifesté tout simplement sa gratitude.  Je pense à elle souvent.

Mariam Baouardy, Spiritualité

Les jardins de Mariam

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Ce recueil est paru en 2016 chez Edilivre.

La vie est pleine de surprises pour qui sait ouvrir l’œil et tendre l’oreille.  Un jour, un ami religieux me met en contact avec une carmélite française vivant en Israël.  Après deux courriels brefs plutôt formels, elle me demande si je connais Mariam Baouardy (1846-1878). Je lui réponds par l’affirmative.  Mariam fut la fondatrice du Carmel de Bethléem et du Carmel de Nazareth.

Fait à noter que j’ai visité quelques années plus tôt ces deux monastères et le lieu nommé Emmaüs dont Mariam eut la vision, sans me douter que j’écrirais sur elle et ces endroits.

La moniale française me lance le défi d’écrire sur Mariam qui est de surcroît une stigmatisée.  Vraiment, un challenge de haute voltige pour un auteur.  « Dans quelle galère vais-je m’embarquer ? », me suis-je dit.  D’un naturel curieux et prisant les défis, je me suis mis à l’heure du personnage, soit une humble converse.  J’ai lu une biographie en italien et sa correspondance en français.

À mon tour, par le biais de l’écriture, j’ai voyagé entre le Proche-Orient, la France, l’Inde, de nouveau la France, puis la Palestine.  Les titres en latin sont là pour donner un charme vieillot aux textes comme on le fait avec le sépia en photographie.

Somme toute, les jardins de Mariam sont autant ceux qu’elle fit aménager et auxquels elle travailla que ses dispositions intérieures.

Une fois le recueil terminé, je vis une nuit en rêve une carmélite au teint basané portant couronne d’épines, les bras en croix s’élevant dans le ciel, la tête inclinée, quand soudainement les épines sont devenues une volée de colombes.  La carmélite française m’a confirmé que Mariam est apparue ainsi à certaines consœurs. Mariam avait guidé ma main lors de l’écriture, puis elle me saluait.  Je pense à elle souvent.