Arts, Modigliani

Modigliani, regard sur l’abîme

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L’idée d’écrire sur ce peintre et sculpteur m’est venue en lisant un article en ligne sur l’acteur français Gérard Philipe.  Je me suis rappelé l’avoir vu dans Montparnasse 19, film de 1958 du réalisateur Jacques Becker.

Amedeo Clemente Modigliani est né dans une famille juive sépharade de Livourne, Italie, en 1884.  Sa mère francophile lui apprit le français.  À la maison, on parlait italien et français.  Plus tard, le jeune artiste se sentant vite étouffé par le conservatisme de l’art que ce soit à Rome, à Florence ou à Venise se tourna vers Paris, se promenant entre Montmartre et Montparnasse. En fait, il ne voulut appartenir à aucune école.  Il expérimenta un temps la sculpture (influencé par l’art khmer et l’art primitif africain) pour revenir à la peinture (avec un emprunt aux formes allongées des masques africains).

En ces temps-là, vivre à Paris signifiait aussi de pouvoir croiser entre l’atelier et le bistrot : Pablo Picasso, Chaïm Soutine, Maurice Utrillo, Suzanne Valadon, Marie Laurencin, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Jean Cocteau.

Il mourut en 1920 de la tuberculose, suivi de quelques heures par sa fiancée, Jeanne Hébuterne, peintre elle aussi.  Celle-ci se défenestra par désespoir.

Pourquoi écrire et publier le présent recueil en 2017 sur cet artiste ?  Je ne sais pas, si ce n’est que je suis ému devant la sensualité des femmes dénudées, ses portraits empreints de spleen, l’histoire d’amour de Modigliani et de Jeanne, surtout face à la vie éphémère du créateur, semblable à une rose au parfum enivrant trop vite fanée.

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