Lorraine me glisse à l’oreille
« Les poètes sont des souffleurs de vers »
Elle demeure toujours à la fine pointe
Je lui concède raison
Sans l’ombre d’un doute
J’ajouterai sans gêne
« Les poètes sont des souffleurs de rêves »
Naviguant entre grèves
Si familières
Et paysages interstellaires
Leur vision du monde
Vaut la joie de l’écoute
Vous qui n’écrivez
Jamais rien
Soyez au rendez-vous
De nos mots les plus doux
De nos mots les plus fous
Ainsi va la poésie.
© Texte, Denis Morin, sauf citation de Lorraine Lapointe, 2018