Dans sa tête c’est la tourmente
Le vent qui gonfle les voiles
La maison qui se transporte
Les poètes que l’on déporte
Ces nouvelles notions qu’il faut retenir
Au travail, nouvelle routine
Derrière soi, le spleen
Ces nouveaux visages qui s’apprivoisent
Les mots voyagent tout comme lui
Entre la marche, le train, le métro
Dans sa tête, ce sont les feuillus
Pris au dépourvu
Par l’hiver trop brusque,
Par la cadence soudaine
De la vie moderne
Tout défile, le futur tracé du REM et les paysages
Guère le temps de déguster un sauternes
Ce rythme intense se digère
S’ingère en écrivant des poèmes
Au fil des stations
Entre le dedans et le dehors
Entre le pourquoi et le comment.
© Encre tourmentée, texte, Denis Morin, 2020
Très beau ce poème comme tout ce que vous écrivez.
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Je fais tout simplement de mon mieux.
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Bonjour !
Vos poèmes sont charmants. Je vis aussi près de Montréal, écris principalement de la poésie et des romans fantastiques, développe tranquillement mon style puisqu’étudiante en création littéraire. Dans tous les cas, bonne continuation !
Marie-Pier
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Bonjour. C’est gentil. L’écriture est un long processus de découverte du monde et d’introspection. Bonne continuation à vous aussi !
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Je suis d’accord, on ne cesse de grandir à travers l’écriture. On se découvre soi-même, mais aussi le monde environnant. Étant autiste, il m’arrivait souvent d’avoir des difficultés de communication, alors l’écriture est devenue mon petit repère secret. Maintenant, j’essaie de le partager avec les autres étudiants de ma classe. Je m’amuse beaucoup en création littéraire. Comment en êtes-vous venu à écrire votre premier poème ou roman ?
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J’écris depuis l’âge de 11 ans. J’en ai 56 maintenant. Je suis un solitaire rêveur présentant, selon une amie dont le fils est autiste, des traits autistiques. Je suis un solitaire solidaire. Je ne mêle pas aux groupes, bien que j’anime des ateliers de poésie à l’association Toulèsarts dans le Vieux Saint-Eustache. J’écris des pièces de théâtre, de la poésie et du roman. C’est surtout en me lançant des défis personnels. Je ne prétends pas du tout inventer la roue, Je m’exprime pour me faire plaisir et tant mieux si ça peut rejoindre. Mon premier texte était un poème que je suis allé lire à ma mère quand j’avais 11 ans. Je la revois encore en train de préparer le souper. Mes sœurs présentes à la cuisine m’ont dit que je voulais de l’attention. Par la suite, je me suis dit que j’écrirais pour moi-même, puis le goût, voire l’urgence d’écrire m’a pris vers l’âge de 18 ans. Beaucoup plus tard, je fus dix ans sans rien écrire, ce qui me rendait amer. C’est une foule de coïncidences liées à l’écriture qui m’a poussé à reprendre la plume et le clavier. Je ne le regrette pas du tout.
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