Hier, je jouais
Au jeu
De l’écrivain sur la ville
Isolé dans une chambre
À transcrire
Des mots
De manuscrit à tapuscrit
Hier, je contemplais
La cité et ses vertiges
Les buildings, les voitures,
Le verre allumé
Devant moi
Et en contrebas
Et moi derrière une glace
Pris entre le silence
Et un besoin de plonger
En écriture
Dans mon cahier
Si plein de ratures
Hier, je jouais
Au jeu
Du poète rêveur sur la ville
Ivre de liberté
Il faisait nuit
Qu’importe les pages
À transcrire
Je finirai bien
Par arriver au port.
© Photo, texte, Denis Morin, 2020
Bonjour Denis,
Ce passage de manuscrit à tapuscrit est donc une vraie histoire, autant qu’un joli poème.
Au plaisir de te lire.
Régis
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Bonjour Régis,
Merci de tes bons mots. J’ai passé effectivement la fin de semaine dans un hôtel du centre-ville de Montréal. Oui, il s’agit du roman dont j’ai terminé l’écriture manuscrite la semaine dernière. Maintenant, je suis rendu à l’étape de la mise en forme sur Word. Cela demande de la patience, mais ça me permet de corriger des passages, d’élaguer ou de développer. Vu que j’ai une écriture minimaliste, l’introverti que je suis se fait violence pour en rédiger davantage.
Ce joli poème avec cette photo est une façon aussi de transformer le quotidien en un instant de grâce, tant dans la conception (prise de photo, écriture) qu’à lecture.
Denis
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Bonne traversée… sans lâcher l’horizon!
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Merci de vos bons mots. J’espère bien. Il nous faut bien de la patience et de la résilience pour mener un projet d’écriture (recueil de poésie, pièce de théâtre, roman) de l’idée première au mot fin. À suivre.
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