
La buée
S’échappait
Des pores
Des immeubles
Comme l’écume roulant
Sur les flancs d’un poisson
La fumée
Était libérée
Par les buildings
En une matinée si froide
Que le givre
Prenait dans la moustache
À l’orée des narines
La buée
Recouvrait
Mes verres
La fumée
S’exhalait
De mon souffle.
© Photo, texte, Denis Morin, 2020
Comme toujours, j’aime beaucoup ! Cependant, il y a un petit soucis dans la deuxième strophe. Un problème de rythme. Mais en même temps, cela est peut-être voulu et exprimait quelque chose de plus profond. Dans tous les cas, vos poèmes sont sublimes, dans un style qui vous est propre. Bonne soirée !
J’aimeAimé par 1 personne
Quand j’écris de la poésie biographique sur un personnage donné, je me dois d’être respectueux du personnage, en harmonie. Par contre, quand j’écris de la poésie pour m’amuser, révéler un état d’esprit le mien ou celui de quelqu’un d’autre, je me laisse porter par les mots et les images. Je n’intellectualise pas. J’y vais au flair.
J’aimeJ’aime