écriture, inspiration, nature, Paris, poésie, Pont Mirabeau

La Seine

La Seine joue bien au ruisseau

et roule ses hanches basanées,

une douce bossa nova

pour consoler les exilés

 

Sur le pont Mirabeau

là, je me souviendrai…

Ah !  ta peau épicée…

 

De ma fenêtre, j’aperçois

l’acier des toits et la cohue

mes yeux se perdent dans le vide

comme une sorte de spleen

 

Puis, je file à l’anglaise

avec un journal sous le bras

mieux vaut se rendre au café

et de là, rêver à la Seine

 

Au pont Mirabeau

là, je me souviendrai…

de tes lèvres sucrées.

 

© Texte : Denis Morin, 2013

 

 

 

 

 

© Texte : Denis Morin, 26 décembre 2013, Deux-Montagnes, Qc, Canada

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