La feuille ajourée

Coeur ajouré

La feuille ajourée

Avait connu le printemps

La morsure de la chenille

Le passereau et ses coups de bec

Les tiraillements des enfants

 

La feuille ajourée

Avait senti la brise

Et ta bise

Ses nervures

Abritaient la sève

 

La feuille ajourée

Telle une dentelle de Bruges

Flétrie, mais jolie

Tout de même

De quoi m’inspirer ce poème.

 

© Photo, texte, Denis Morin, 2019

Laisser un commentaire