Ce ficus benjamina
N’était que chicot desséché
Sur le point de passer à la corbeille
Le poète l’a tailladé
Jusqu’au vert tendre
De son tronc,
Il a retiré
Tout le bois mort
Il ne restait que cinq centimètres hors terre
Il l’a bichonné,
Mis en évidence
Sur un coin de céramique désert
Dans la salle d’eau
La lumière,
L’humidité,
L’engrais
Le poète a cru en son arbre
Et l’arbre a crû
Et ne cesse de croître encore…
© Photo, texte, Denis Morin, 2019
J’en ai rencontré un qui faisait et qui doit toujours faire 15 mètres de diamètre à la base, qui est tellement haut que je n’en ai jamais vu les feuilles. Je m’y réfugiais quand j’étais un peu sous contrainte. Alors, comme je présente mon travail, je présente cet arbre. Il m’a fallu quelques courriels aux amis et aux autorités locales avant de réaliser que c’était un ficus, le même que celui qui est gros comme un crayon au bureau !
Belle continuation, Denis.
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En effet, certaines plantes de nos maisons en Occident sont des monstres dans leurs milieux d’origine. Bonne continuation à vous aussi, Gilles.
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