Le poète a retrouvé
L’ouïe
À force d’eau saline
Et sous les mains agiles d’un ostéo
Comme la vue se retrouve
La paupière s’ouvre
Et la lumière
Et les sons
Englobent la matière
Le poète a découvert
Que lui inspiration lui vient
Tel un songe en équilibre
(Clin d’oeil ici fait à Anne Hébert)
Lors de déplacements
Puisque la vie est dans le mouvement,
Malgré les bruits ambiants
L’inspiration trouve sa voix / sa voie
Dans le mutisme
Du poète
Concentré,
À l’écoute de cette musique intérieure,
Contemplant de nouveaux paysages,
Seul parmi la foule,
Seul parmi d’autres solitudes,
À découvert.
© Texte, Denis Morin, 2019