Partir,
Me dissiper,
M’anéantir
Me fondre
Comme une rivière en débâcle
Comme une saison si blanche
Si grise
Si terne
Dont on se lasse
Dont on délace
Les bottes
Pour qu’elle puisse justement
Partir
J’accroche
À la patère noire
Mes vêtements d’hiver
Tes vêtements d’hier
Pour aller te rejoindre
Sur l’autre rive
Où la grive
Et le soleil
Donnent au jour
Des éclats vermeils
J’arrive(rai)…
© Texte, Denis Morin, 2019
J’aime beaucoup ce poème tout en dissolution. je travaille en ce moment un recueil autour où cette thématique domine , « rive » et « grive » en sont des « personnages » fort présents . Jolie congruence 🙂
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Votre mot me fait plaisir. Tenez-moi au courant de la parution de votre recueil. À suivre.
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Et bien n’édite pas qui veut … de l’eau peut couler sous les ponts 😀 … fort heureusement chacun est libre d’écrire et d’y travailler sérieusement 😉 Très bonne soirée
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En fait, beaucoup d’appelés pour peu d’élus. Seulement 1 à 3 % des textes proposés sont retenus pour la francophonie. De mon côté, je suis en autoédition chez Edilivre et en coproduction avec Adret Web Art. J’ai un roman en cours d’écriture que je proposerai à un éditeur montréalais l’an prochain.
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C’est tout à fait ça ! oui, l’autoédition est une option ( mais pas pour l’instant pour moi) … bonne continuation pour votre roman en cours; tenez-nous au courant 🙂
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