
À l’ombre des tours
La victorienne maison en pierre,
Écrin de secrets
Eleanor pleurait
Entre deux tasses d’Earl Grey
C’était hier,
Édinbourg, Londres et Paris
Puis Montréal
Et James divaguait
À bâbord et à tribord
Entre deux verres à ras bord
De whisky ambré
Roulèrent leurs joncs
Guettent toujours leurs ombres
Aux fenêtres
Pensons à leur unique enfant disparu
Couché sous une stèle
Quelque part, sur la montage
Aux amours mortes
On remplace les troncs tombés
Par des promesses d’avenir.
© Photo, texte, Denis Morin, 2022
Pas de promesses , tout change à chaque instant avec la conscience collective , l’instant est l’avenir .J’aime vous lire c ‘est ainsi ..alors Merci!
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Les promesses d’avenir, c’était pour ce couple veillant à la fenêtre. Oui, vivement une conscience collective.
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Très beau poème. En peu de mots, une histoire chagrine se révèle.
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Je ressens les ambiances. Lorsque j’ai vu cette maison victorienne, en face de maisons d’ouvriers revampées dans Griffintown, j’ai eu la certitude qu’un couple s’y était aimé puis y avait sombré dans une lente et inéluctable mélancolie. Selon moi, cette maison est hantée. C’est ce que j’ai traduit par ce poème.
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