
À la terrasse, on m’y trouve près de la tonnelle et de la vigne aux raisins amers dont les oiseaux se régalent l’automne venu. Je préfère ceux du fond de la cour que je transforme en gelée si délicieuse.
Je disais que je prends place sur cette chaise de bois quand il ne pleut pas et quand la lumière n’est pas trop aveuglante non plus. Manque la tasse de café ou une coupe de rosé, mais je ne picole pas avant l’heure de l’apéro.
Assis à cette minuscule table, débute l’écriture d’un deuxième cahier. Les idées se mettent en place et les personnages jouent du coude. Qui dira la première réplique et surtout qui donnera la réplique assassine ?
Au hasard, le poème inattendu s’invite. Une feuille à part reçoit alors le bruit d’avant la mise en page finale. En fait, un texte est-il une œuvre figée condamnée par son cadre ou vit-il justement par l’iris du lectorat ? J’ai mis telle ou telle intention, mais les mots possèdent une charge émotive et évocatrice qui me dépasse bien largement. Je ne suis que le valet de mes textes passés, actuels et futurs. Qu’on se le tienne pour dit !
Par conséquent, je n’ai pas dit mon dernier mot. À plus.
© Photo, texte, Denis Morin, 2022
Je m’initie à ta plume!
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Les »raisons » sont devenues les raisins.
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J’ai mis telle ou telle intention, mais les mots possèdent une charge émotive et évocatrice qui me dépasse bien largement. Je ne suis que le valet de mes textes passés, actuels et futurs. Qu’on se le tienne pour dit !
C ‘est cela que d’être Ecrivain , rien de plus , rien de moins ..
Merci pour ce recentrage mais je n’écris pas , je ne critique pas , je ne juge pas .
Un livre reste toujours un bon Ami .
L’auteur en numéro UN .
Par conséquent, je n’ai pas dit mon dernier mot. À plus.
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