
Peau de porcelaine
Tu y as déposé tes lèvres
Légèrement gercées
Qui goûtent le sel
Rarement le miel
‘’Non, je sais
Tu les veux absolument
Au miroir,
Tes œufs
Sans le soleil crevé’’
Doux taiseux
Deux gouttes de café
Ruissellement en surface
Elles ont séché
Comme deux larmes
‘’Un homme, ça ne pleure pas’’
On nous l’a dit
Parmi tant de clichés,
De banalités
Mais tu as pleuré ton chat,
Celui apprivoisé
De la plus obscure ruelle
Porte refermée
Après un p’tit déj trop vite avalé
Le chien renifle ton odeur
À présent
Partout
Où tu es passé
De l’entrée à la cuisine
En te nommant
Il se met à gémir
Appel
Comme on veut revoir
Surgir
L’ami
L’amant
L’amour.
© Photo, texte, Denis Morin, 2021
Je lis ce poème avec mon premier café napoiltain, aux sons d’une ritournelle du 18e siècle, tout est parfaitement raccord.
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Idéalement, tout doit être harmonieux, le café, les mots.
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Volupté , velouté !Tout est parfait ..l’auteur est toujours dedans et au delà .Merci !je me sens mieux .j’ai perdu mes mots , je ne trouve plus le mot juste .Suis dans le vide , « Revoir surgir l’amour » qui est toujours là..qui a toujours été.
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