Ton corps n’est plus
Mais tu sonnes les heures,
Poing contre le secrétaire
Pulsations à ma tempe
Tu t’annonces
Tu maugrées
Et me protèges
À ta façon
Contre ma déraison passagère
Ton corps réduit
En cendres
Toutefois, les gestes restent
Ta présence se manifeste
Autrement
Au fond, tu l’aimais
Et le regardes
Encore
Le chêne
Que nous avions planté
Pour donner de l’ombre
Pour mesurer nos ans de croissance
Ensemble.
© Photo, texte, Denis Morin, 2020
Belle plume. Force à vous et j’aimerais vous lire une fois de plus… Je suis également débutant auteur.
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J’écrivais avant. J’ai fait une pause de 1987 à 2010, puis plus sérieusement à partir de 2014. On persiste et on signe.
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Oh Denis, je suis émue aux larmes…tu as un coeur magnifique et ta plume ne te trahit jamais.
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Merci de tes bons mots. J’écris ma poésie selon mon ressenti qu’elle soit perso, qu’elle concerne des personnages connus ou qu’elle s’écrive sur un mode spontané. Je me livre plus dans mes écrits que dans mon quotidien. C’est comme ça. Je n’y peux rien. Bises.
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