Même la vie s’accroche
À l’apparente mort
Une vigne, des insectes
Un pic-bois
Y joueront
Une tempête abattra
Ce tronc desséché
Pour l’instant
Les branches ploient légèrement
Dans cette clairière
De canopée
Ouverture sur le ciel
Même la vie imite le gavroche
Face au sort
Qui se dit que la mort
C’est pour les autres
Jamais pour soi
Un renard roux
Passant par là
Marque l’écorce crevassée
De son odeur
Contemplez les mousses
Et les fougères
Le long des grosses pierres,
Tranquilles hydromètres
De ce bois.
© Photo, texte, Denis Morin, 2020
« Rien ne passe si ce n’est le passant … » 😉
Très beau poème !
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La vie n’est fait que de cycles et de mouvements. Entrons dans la danse.
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