Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours été fasciné par l’architecture cistercienne pour ses murs de pierres lisses, ses colonnes aux chapiteaux sans ornementation, ses claires-voies qui laissent traverser la lumière du jour dans un bâtiment, au gré des heures.
Par un beau matin, je me suis lancé le défi – utopie me direz-vous – de cerner en une trentaine de poèmes ce courant monastique qui perdure encore de nos jours.
Tout au long de ce recueil écrit en écoutant la musique du compositeur estonien de musique contemporaine Arvo Pärt, je raconte le parcours d’un jeune homme qui entre dans cet ordre tout comme je présente Bernard de Fontaine qui devint Bernard de Clairvaux, abbé de Cîteaux, et Armand Jean le Bouthillier de Rancé, réformateur de cet ordre et fondateur de la branche dite des Trappistes. En outre, des commentaires en prose introduisent certains poèmes.
Pour votre information, les titres se défilent comme suit : Source / Monos / Lux / Rénover sa vie / Désert / Cloître / Paix / Silence / Cîteaux / Caritas / Le songe d’un enfant / Blanche lueur de Bernard / Clairvaux / Fondation / Du vingt août / Lectio divina / Jean de Patmos / Agneau / Notre-Dame / Percevoir / Lumen Christi / L’attente / Union / Oxygène / Pierre du chœur / Credo / Enluminure / Louange du pauvre / Bonté / Visitation / Jérusalem / Salve Regina.
Voici deux extraits :
« L’Unique nous rassure
Miroir de l’Aube, ce regard sur le lointain
Miroir de l’Autre, ce regard du prochain
S’écoule le corbeau fusain hors de nos murs. »
« Pour Bernard, tel le Verbe l’abbaye dépouillée
Comment peut-on inscrire en soi
L’éclat vibrant d’une telle humilité
Si la nature s’enchaîne à la soie ? »
Je vous laisse dans la quiétude du silence.
Billet-entretien avec Martine Roffinella :
http://martineroffinella.fr/article-2/
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