Les écrivains nous amènent parfois sur des territoires où on ne penserait pas se rendre… Aujourd’hui, je vous transporte, en Italie, plus précisément en Ombrie.
J’ai toujours aimé François et Claire d’Assise, sans aucun à cause du film François et le Chemin du soleil (1972) de Franco Zeffirelli. De plus, François est très probablement le saint le plus aimé par son ouverture aux autres et son respect de la Création. On aime d’emblée son aspect hippie et écolo.
Ma pièce de théâtre François d’Assise sous la lumière d’Assise fut écrite vers 1995. Le titre de l’époque était L’homme de cendres, titre que j’ai laissé tomber le trouvant trop austère. Le texte a dormi vingt-trois ans dans un tiroir avant d’être remanié et doté d’un nouveau titre.
François d’Assise (1182-1226) vécut à l’époque des Croisades, des courants hérétiques et de l’amour courtois. Les nobles cherchaient à maintenir leurs privilèges et les bourgeois voulaient s’enrichir, au détriment du peuple.
Dans cette pièce de théâtre, un fils de marchand d’étoffes ne sait quoi faire de sa vie. Le jour, il vend au marché et négocie pour son père et le soir il fête, chante et danse avec ses amis. Or, un séjour en prison va le secouer, puis la vie le dépouillera peu à peu de sa vanité pour devenir l’homme humble et charitable que nous connaissons. Il sera à la fois prédicateur des valeurs évangéliques et mystique perdu dans ses méditations.
Parmi ses premiers ‘’disciples’’, on note la présence de Claire d’Assise, noble de naissance, qui embrassera la vie contemplative en toute pauvreté, fondatrice d’un ordre sous la mouvance franciscaine.
Allons, marchons avec François sous la lumière d’Assise…