L’œuf-coeur

À bien noter

Que l’œuf-cœur

Se couvre

D’un léger brouillard,

Ne se montre guère

Souvent

Au poêlon

Dans l’assiette

Il n’arbore son unicité

Que trop rarement

Entre café à verser

Et rôties trop grillées

Le beurre fondant

Il sera bientôt dévoré

Faut-il le partager

Ou le garder pour soi

Telle est la question

Au pied le clébard

L’œil pleurnichard

Le gémissement quémandeur

Implore

Son coin de pain

Imbibé de sang

Jaune soleil.

Laisser un commentaire