
Nous quittons
pour une gare
un aéroport
nos vies défilent
sans trop qu’on le sache
pourquoi ni comment
seras-tu là demain
je crois que oui
le gelato aux fruits
sur tes lèvres à Bari
possède des relents de juillet
ne sois pas inquiet
les pins parasol er les oliviers
courbent leurs troncs
comme toi ton dos
pourtant, je vous trouve
tout aussi beaux, toi et eux
puis, au nord
nous quittons Venise
les énigmatiques portaits de Mariano Fortuny y Madrazo
les canaux
Et sur une autre rive
les maisons colorées de Burano
On ne doit rien regretter
Sand, Musset et tant d’autres
Se sont aimés
En ces lieux fabuleux
Nous ne ferons pas exception.