
Grottes en coton tissé
lueur blafarde
savon au lait de chèvre
bordure du bain
nos corps de fonte émaillée
nous rêvons de décollage
silhouettes
se frôlent les épidermes
il fait chaud
il fait froid
nous rêvons d’alizé
et de rivages
perchés sur le quai
leurs reflets en mirage
deux hérons gris
présences longilignes
je m’endors en cette fin d’été
chéri, éteindrais-tu la lumière