
S’égare un cerf roux
En cette aire incertaine
Roseaux et algues
Enlacent ses sabots
Lui vient parfois l’envie
À la pleine lune
De cracher du feu
S’égarent mes yeux curieux
Sur ces méandres sinueux
Qui pourraient se fondre
Dans un lit de fougères
Mes pieds glissent
Bois mouillé
Par les pluies d’un veille
De Saint-Jean détrempée
Se joue ailleurs
Le spectacle
De l’autre côté d’une fenêtre
Au crépuscule survenu
Se boit le limoncello au salon
Demain, la bière sera versée au soleil.