Feuille cuivrée
Donnée
Par le chêne
Haut de sa dizaine d’années
Remède contre la morosité
Chant des fées
Si on sait bien écouter
Le souffle entre les branches
Surtout un dimanche
Elle est tombée
Au sol
Et c’est sur l’herbe jaunie,
Flétrie
Qu’elle me fût remise
Comme présent
Comme gage d’un printemps
Promis d’avance
Rien d’autre à ajouter
Si ce n’est que l’arbre
Conserve sous l’écorce
La sève
Des nouveaux bourgeons
D’une nouvelle feuillaison.
© Photo, texte, Denis Morin, 2019
Denis Morin 
Parfait comme d’habitude, rien de plus rien de moins . Merci!
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J’apprécie. Bonne fin de semaine.
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Merci à vous .. je vous admire .
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J’y vais au flair. J’écris sans trop savoir pourquoi je le fais. Mon intuition le sait, je me laisse guider tout simplement.
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C ‘est spontané ., vous dans l’instant donc vrai ..
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J’ai un roman en cours d’écriture. J’ai tracé les grandes lignes, mais je laisse évoluer les personnages à leur guise, car j’ai à apprendre d’eux.
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oui , je vous ai compris dés le début .. je vous lirai je le fais déjà ..d’une certaine ..je sais que vous savez ,
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Mon personnage du peintre et son neveu aveugle m’attendent… Je retourne en écriture dans mon cahier Clairefontaine. Bonne fin de semaine. Merci de prendre le temps de me lire.
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Merci à vous d’être là .. bonne semaine ..pardonnez moi ..pourquoi un neveu aveugle ..? restez dans la joie ..laissez la tristesse , la mélancolie de côté , donnez l’envie de vous lire ..si je puis me le permettre ..
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Dans cette famille, tout le monde a un certain handicap. Mais l’oncle créera des tableaux avec son neveu en le faisant dessiner avec ses doigts sur de grandes toiles qu’il terminera. C’est pour montrer aussi que l’on doit aller au-delà de certaines contraintes présentes et faire preuve de résilience. Voilà.
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Oh oui ,, je suis toujours au delà ..des 5 sens , de l’humain , au delà de tout , une claire perception à chaque instant ..je n’ai pas de mérite , car tout se fait seul J’adore ce mot résilience ..je vis avec détachement qui est le pur amour ..Nous sommes tout …Merci et bonne fin de journée .
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Bonne fin de semaine. Bonne semaine aussi. Pour la mélancolie, c’est ma nature profonde héritée de ma mère et de mon grand-père maternel. J’ai hérité d’eux aussi l’intuition. Je tourne cette mélancolie en création et les ombres en lumières.
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Vos deux derniers poèmes sont superbes .
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J’apprécie. J’improvise, alors que quand j’écris de la poésie biographique, le personnage et son historicité me dictent les mots.
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Oui , je comprends ces différences dans l’écriture. Pour moi, même écart d’écriture quand je me laisse porter par l’instant d’écrire ou bien Lorsque je travaille à partir d’un mythe, d’une figure mythologique . La « contrainte » ancre le poème , le densifie. l’improvisation l’allège ; les mots ne sont plus dictés mais dictent eux même pourrait-on dire. Bonne fin de soirée
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Tout à l’heure, je travaillais un segment de chapitre de mon roman en cours d’écriture. J’ai un cadre défini, mais à l’intérieur duquel je laisse évoluer mes personnages. J’ai une connaissance qui est romancière qui est en mode contrôle, je lui ai dit qu’elle étouffait ses personnages. Bonne fin de soirée. Bonne nuit.
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Tout à fait, on doit tenir compte du style, du public visé, etc. J’ai un style plutôt laconique, pour ne pas dire minimaliste. Je n’écris pas facilement, en dépit des apparences.
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